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jeudi 28 juillet 2011

ACTU A LA UNE :EDF reporte de deux ans la construction du réacteur nucléaire de Flamanville

Le réacteur EPR de Flamanville, dans le département de la Manche, sera mis en service en 2016, soit avec deux années de retard supplémentaires. L'installation nucléaire aurait initialement dû fonctionner en 2012.
Le réacteur EPR de Flamanville (Manche) devrait être mis en service en 2016, avec deux ans de retard supplémentaires sur le calendrier initial, a annoncé mercredi EDF, qui évoque désormais un coût total de 6 milliards d'euros, soit près de double des estimations initiales. Initialement, l'EPR de Flamanville devait démarrer en 2012 et coûter 3,3 milliards d'euros. Dorénavant, EDF évoque dans un communiqué "un projet actualisé de l'ordre de 6 milliards d'euros" et souligne que le groupe "commercialisera les premiers kilowattheures produits par l'EPR de Flamanville en 2016". "Ce retard est lié à des raisons tant structurelles que conjoncturelles. Flamanville 3 est la première centrale nucléaire construite en France depuis 15 ans. C’est également le premier EPR. En termes de maîtrise industrielle, EDF a dû revoir son appréciation de l’ampleur des travaux à mener, notamment en matière de génie civil", explique l'électricien. En outre, rappelle le groupe, le chantier a été frappé par deux accidents graves au cours des derniers mois. Deux salariés sont décédés sur le chantier depuis le début de l'année. EDF évoque enfin pour justifier ce nouveau retard les analyses qui doivent être menées dans le cadre des audits lancés après la catastrophe de Fukushima au Japon. Celles-ci seront soumises à l'Autorité de sûreté nucléaire en septembre, promet le groupe. Le ministre de l'Energie Eric Besson s'est lui aussi attaché à relativiser l'annonce d'EDF, évoquant dans un communiqué une "mesure technique" pour tenir compte des événements "imprévus" sur le chantier et de la "réévaluation des travaux de génie civil" et assurant que le chantier se poursuivait "dans des conditions optimisées". "Nous sommes confrontés à des exigences exceptionnelles sur ce grand chantier et nous avons dû reconstituer un tissu industriel adapté nous permettant de mener ce projet ambitieux", expliquent Hervé Machenaud, directeur exécutif groupe en charge de la production et de l’ingénierie d’EDF et Philippe Bonnave, directeur général délégué de Bouygues Construction, qui pilote le génie civil sur le chantier. "C’est ce qui nous conduit à instaurer dès aujourd’hui une nouvelle organisation du chantier", ajoutent-ils. De fait, EDF annonce par ailleurs une nouvelle organisation avec ses partenaires, passant notamment par "un nouveau calendrier industriel fiabilisé", "l'instauration de nouvelles pratiques dans le pilotage et la conduite du chantier" ou "le renforcement des exigences en matière de sûreté". "La réussite de l’EPR Flamanville est un enjeu majeur pour le savoir-faire de l'industrie nucléaire", poursuivent M. Machenaud et Claude Jaouen, directeur des activités réacteurs et services d’Areva, concepteur de l'EPR. Dans un contexte bouleversé par la catastrophe de Fukushima au Japon, la réussite de l'EPR revêt d'autant plus d'importance pour la filière nucléaire française. L'échec d'un consortium français portant l'EPR dans un gigantesque appel d'offres à 20 milliards de dollars à Abou Dhabi fin 2009 avait déjà été un coup dur pour ce réacteur de 3e génération. Cet échec Dhabi avait suscité des questions sur l'EPR, au coeur de la stratégie d'exportation de la filière nucléaire française, notamment sur son coût élevé, justifié par le concepteur Areva par des critères de sûreté très élevés, ou sur sa puissance (1.650 mégawatts), trop importante pour certains clients potentiels. L'accumulation de retards et de surcoûts sur les deux premiers chantiers EPR, à Flamanville et à Olkiluoto en Finlande --un chantier mené par Areva--, suscite également des inquiétudes, même si EDF et Areva s'attachent à rappeler fréquemment la difficulté à construire pour la première fois un tel réacteur.

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