Le président du Mouvement démocrate (MoDem), François Bayrou affirme qu'il sera au rendez-vous de la présidentielle de 2012 mais qu'il ne veut pas « entrer dans le jeu actuel de ces candidatures qui poussent comme des champignons, semaine après semaine ». Dans une longue interview au Figaro magazine François Bayrou clarifie aussi sa position en vue du scrutin et critique sévèrement l'action de l'actuel chef de l'Etat.
François Bayrou ne veut pas entendre parler de la « confédération des centres »
que souhaitent créer certains de ses anciens amis dont le radical
Jean-Louis Borloo ou Hervé Morin le président du Nouveau centre.
Pour lui, il ne s'agit que d'un groupuscule de plus au sein de la majorité présidentielle. Or François Bayrou estime que « le mot centre veut dire qu'on récuse la guerre des deux camps droite-gauche. Il faut, poursuit-il, une nouvelle vision de notre démocratie et une majorité nouvelle ».
A propos du chef de l'Etat et de l'action du gouvernement de François Fillon, le patron du MoDem dresse un constat critique. « Nicolas Sarkozy est un homme politique doué d'une grande énergie qui ne baisse pas les bras, dit-il, mais le bilan est cruel ».
François Bayrou ne voit pas un seul chapitre de la vie nationale qui aille mieux en 2011 et qui n'allait pas en 2007. Selon lui toujours, l'économie est en péril, l'emploi souffre comme le secteur de la santé, la justice traverse une crise sans précédent et la sécurité ne s'est pas améliorée.
Enfin, concernant les sondages qui placent Jean-Louis Borloo, l'ancien ministre de l'Ecologie, en tête des candidats potentiels du centre, François Bayrou se dit convaincu qu'au final ce qui comptera pour les électeurs, c'est la cohérence.
Pour lui, il ne s'agit que d'un groupuscule de plus au sein de la majorité présidentielle. Or François Bayrou estime que « le mot centre veut dire qu'on récuse la guerre des deux camps droite-gauche. Il faut, poursuit-il, une nouvelle vision de notre démocratie et une majorité nouvelle ».
A propos du chef de l'Etat et de l'action du gouvernement de François Fillon, le patron du MoDem dresse un constat critique. « Nicolas Sarkozy est un homme politique doué d'une grande énergie qui ne baisse pas les bras, dit-il, mais le bilan est cruel ».
François Bayrou ne voit pas un seul chapitre de la vie nationale qui aille mieux en 2011 et qui n'allait pas en 2007. Selon lui toujours, l'économie est en péril, l'emploi souffre comme le secteur de la santé, la justice traverse une crise sans précédent et la sécurité ne s'est pas améliorée.
Enfin, concernant les sondages qui placent Jean-Louis Borloo, l'ancien ministre de l'Ecologie, en tête des candidats potentiels du centre, François Bayrou se dit convaincu qu'au final ce qui comptera pour les électeurs, c'est la cohérence.