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vendredi 15 avril 2011

ACTU A LA UNE : Aux Philippines, plan d'action pour les enfants soldats de la guérilla du MILF



Aux Philippines, la représentante spéciale des Nations unies pour les enfants en conflits armés vient de terminer une visite de cinq jours auprès de différents groupes rebelles et de l’armée philippine. Le premier plan d’action pour la réintégration à la vie normale de plusieurs centaines d’enfants engagés dans le groupe rebelle musulman du MILF, devrait vori le jour.

Ils sont entre 600 et 1000 enfants, âgés de 12 à 18 ans, et ils vont bientôt retrouver le chemin des classes. C’est en tout cas l’objectif du plan d’action de l’ONU qui va être mis en place dans les neuf prochains mois pour les mineurs engagés dans les troupes du Front de libération islamique et moro, le MILF.
Ces enfants sont actuellement utilisés par ce groupe rebelle comme porteurs, éclaireurs ou même combattants dans ce conflit qui dure depuis plus de 30 ans dans l’ouest de l’île de Mindanao.
Sous la pression de l’ONU, le MILF a accepté pour la première fois de reconnaître leur existence, et de coopérer à ce programme. Les explications de Radhika Coomaraswamy, représentante spéciale de l’ONU pour les enfants en conflits armés : «Dans neuf mois, nous allons commencer une série de programmes d’éducation et de formations professionnelles pour ces enfants. le souci dans le cas du MILF est que ces enfants-soldats vivent avec leurs parents dans des camps de combattants, et qu’il va falloir trouver des solutions de reconversion sans les sortir de cette communauté. Nous prévoyons déjà une cérémonie symbolique pour marquer la fin de leur engagement dans le combat».
Cette mission a également permis d’entamer des discussions inédites en la matière avec la guérilla communiste. Elle a aussi permis de rappeler à l’ordre les milices gouvernementales, accusées dernièrement de forcer des mineurs à combattre dans leurs rangs.

FAITS DIVERS : SNCF: trafic TGV perturbé après le déraillement d'un train




Le trafic des trains a repris normalement samedi à la mi-journée, sur les axes Paris-Hendaye-Pau-Tarbes, après le déraillement d'un convoi de marchandises à Labouheyre (Landes) ayant entraîné le retard de «trois à quatre heures» de quatre TGV. L'accident, qui n'a pas fait de blessés, s'est produit vers 6h30 lorsque ce train de marchandises affrété par un opérateur privé, a déraillé, bloquant la circulation dans les deux sens entre Morcenx (Landes) et Facture (Gironde).
Il a «été dégagé et le trafic a repris vers 12H30», a précisé la direction régionale de la SNCF.
Au total, les retards en ce week-end de départ en vacances scolaires pour la zone C (Bordeaux, Paris, Créteil, Versailles) avaient concerné «1500 à 2000» passagers, selon la SNCF. Celle-ci a ajouté que sept TER avaient également été supprimés.
La SNCF a mobilisé une vingtaine de bus de substitution pour assurer le transport des passagers, «renforcé ses équipes d'accueil» dans ces deux gares et proposé des paniers-repas ainsi que des bouteilles d'eau pour les passagers.

jeudi 14 avril 2011

SPORT :Habib Bamogo : « C’est une saison pénible »



Mis à l’écart depuis l’arrivée d’Eric Roy au poste d’entraineur, Habib Bamogo n’est plus titulaire avec Nice, qui se bat pour éviter la relégation. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, l’attaquant assure qu’il ne sera plus niçois la saison prochaine. Il évoque également le match contre son club formateur, Montpellier, ce dimanche 10 avril 2011, ainsi que les bons résultats de la sélection du Burkina Faso lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations.


Ce week-end, Nice affronte Montpellier, votre club formateur. C’est toujours spécial de retourner là-bas ?
Je n’avais pas eu trop l’occasion d’y retourner jusqu’ici parce que l’année dernière je n’étais pas là et que quand j’étais à Marseille ils étaient en D2. Mais j’y étais retourné une fois en Coupe de la Ligue, on avait gagné avec l’OM et j’avais marqué. C’est toujours spécial de retourner là-bas parce que j’ai grandi là-bas même s’il ne reste pratiquement plus de joueurs avec qui j’ai joué. Je suis arrivé à 16 ans, je suis reparti à 22 ans je me suis formé là-bas. C’est aussi une des villes que j’ai le plus appréciées. C’est une belle ville, propre, animée. Elle me laisse vraiment de bons souvenirs.
lDimanche dernier, Nice jouait contre l’Olympique Lyonnais. Vous êtes revenus dans les arrêts de jeu (2-2), est-ce que c’est le genre de match qui peut vous permettre d’accrocher le maintien ?
Quand on joue le maintien, il faut essayer de prendree maximum de points. A la fin du championnat, je pense que ça se jouera à peu de choses vu la cadence qu’il y a. Même un point, c’est super important. Là c’était contre Lyon, on a réussi à prendre un point donc c’est une bonne chose mais rien n’est joué et il va vraiment falloir rester sérieux jusqu’à la fin.
Malgré ce match nul contre Lyon et même si vous n’avez pas perdu depuis le 20 février, Nice reste sous la menace d’une descente en Ligue 2. Vous restez confiant malgré tout ?
On est à trois points de Monaco, le premier relégable, et il y a beaucoup de monde dans la lutte, au moins jusqu’à Brest. Il faut être conscient qu’on n’est pas sorti de là. Je pense qu’il faut atteindre 42 ou 43 points au moins. Derrière, Monaco va s’accrocher dur. Lens aussi, ça va être un peu plus difficile pour eux mais ils sont toujours là. C’était l’euphorie après le match mais en regardant le classement, on est loin d’être sortis d’affaire.
Que ce soit pendant ou après le match, l’ambiance était plutôt électrique côté lyonnais. Vous avez senti une équipe fébrile ?
Je ne les ai pas spécialement sentis fébriles. Ils ont commencé à l’être à partir du moment où on a marqué le premier but mais ils ont quand même contrôlé le match. A 2-0, en football, ce n’est jamais perdu. Peut-être que s’il y avait eu encore cinq minutes on aurait pu gagner.
On retient notamment l’image de la colère d’Hugo Lloris après le match. Vous qui l’avez côtoyé une saison à Nice, comment expliquez-vous qu’il se mette dans un état pareil ?
C’est clair que ça m’a un peu étonné mais d’un autre côté je le comprends parce que c’est un compétiteur, il est gardien numéro un de l’équipe de France donc plus le temps passe, plus il a de grandes ambitions. Peut-être qu’il s’est dit que le titre s’était joué sur ça. Il est venu à Lyon, il n’a toujours rien gagné, dans sa tête ça a dû tourner comme ça. C’est une réaction complètement humaine parce que je sais que ce n’est pas quelqu’un qui fait du cinéma comme certaines personnes dans le foot. Parce que maintenant il y a des caméras partout et le foot, c’est un peu de la téléréalité. Lui a vraiment exprimé ce qu’il ressentait. Ce n’est pas le genre de mec à faire du cinéma.
On a aussi beaucoup parlé du but de Civelli et de l’altercation entre Jean-Michel Aulas, le président lyonnais, et Frédéric Gioria, l’entraineur-adjoint niçois. Que s’est-il dit en interne à propos de ces évènements ?
On n’a pas parlé de ça. Si les gens disent qu’il y avait main, c’est leur problème. Contre Lille, on a mis un but qui était valide et qui n’a pas compté, ça aurait fait 1-1 donc on peut vérifier qu’un championnat s’équilibre sur une saison. On ne va pas s’attarder sur ça. Je pense que, au fond d’eux, les Lyonnais savent très bien que ce n’est pas sur ça qu’ils ont perdu le match. Ils ont eu des occasions de gagner 3-0, ils ne l’ont pas fait. Le match s’est surtout joué sur ça.
D’un point de vue personnel, cette saison n’est pas très satisfaisante puisque vous n’êtes que rarement titulaire. Comment vivez-vous cette situation ?
C’est vrai que c’est une saison difficile, pénible. Je me suis blessé en sélection alors que j’avais bien commencé la saison. Quand tu es joueur de foot et compétiteur, tu as besoin de jouer, de sentir l’atmosphère des matchs, l’adrénaline, et c’est vrai que ça manque. J’espère que je les retrouverai l’année prochaine, en tout cas je ferai tout pour.
L’entraineur, Eric Roy, vous a-t-il expliqué pourquoi il ne vous titularisait plus ?
J’ai été blessé, j’ai failli parti cet hiver… Je pense que ça n’explique pas tout mais l’entraineur fait ses choix. Il reste un mois et demi ou deux mois, je n’ai pas dit mon dernier mot. S’il a besoin de moi je suis là, je m’entraine, je suis sérieux, professionnel, il peut compter sur moi. Mais c’est vrai que lorsqu’on est compétiteur, on ne peut pas se satisfaire de ça.
Lors du mercato d’hiver, vous avez eu la possibilité de partir en Turquie. Pourquoi le transfert ne s’est-il pas fait ?
Une fois arrivé là-bas, il y a eu des complications. Les intermédiaires ne se sont pas entendus. J’ai vu que le truc n’était pas clair donc ça ne m’intéressait pas. Quand je fais quelque chose, j’aime bien que tout soit propre, que les gens soient « normaux », même si dans le football on sait que ça se passe comme ça. J’ai senti que ce n’était pas clair, je suis rentré à Nice. C’est vrai que c’est frustrant mais je sais que j’ai encore de belles années devant moi, ça va le faire tôt ou tard.
Vous serez en fin de contrat cet été, est-ce qu’on peut d’ores et déjà dire que vous ne serez plus niçois la saison prochaine ?
Oui, ça c’est sûr à 100%. Mais j’ai passé de très bonnes années à Nice, surtout avec le coach qui m’a fait venir (Frédéric Antonetti, ndlr). C’est vrai que depuis qu’il est parti, ça s’est un peu compliqué. C’est le football. Il y a des gens qui viennent, qui ont d’autres opinions, c’est comme ça, il faut accepter. Dans la vie en général, je continue à y croire même quand les gens n’y croient plus. Je sais que j’ai encore mon mot à dire.
Vous avez été approché par certains clubs pour la saison prochaine ?
Oui, ça discute, mais on va attendre un peu pour voir ce qu’il y a de bien et de moins bien.
Parlons de la sélection nationale. Où en êtes-vous avec l’équipe du Burkina Faso ?
Il y avait un match, là (contre la Namibie, ndlr), je n’y ai pas été parce que j’ai eu une hernie discale. Je tenais à y aller mais je me suis refait mal donc j’étais trop court pour le match. Ils ont fait le boulot en gagnant 4-0 proprement. Maintenant on est favoris pour passer, on a un match en Namibie après la dernière journée de championnat et si on gagne ce match, on peut dire qu’on est qualifiés.
Vous trouvez que le Burkina s’est amélioré depuis la dernière Coupe d’Afrique des nations ?
On continue notre chemin. Depuis les qualifications de la dernière CAN, on a perdu un match contre le Ghana et deux contre la Côte d’Ivoire, de grosses nations du foot. Il me semble qu’au classement des pays africains, on est septième (le Burkina est même cinquième, selon le dernier classement de la FIFA, ndlr). Le pays avance bien, il y a de bons joueurs. Si on se qualifie pour cette CAN, ce serait historique parce que deux CAN de suite, ce n’est jamais arrivé (le Burkina s’est en fait qualifié cinq fois de suite pour la phase finale entre 1996 et 2004, ndlr). Maintenant, il faudrait qu’on sorte des poules, ce serait bien.
Alain Traoré, le jeune joueur d’Auxerre, a été l’homme du match en Namibie. Vous avez l’impression qu’il a pris une nouvelle dimension en sélection ?
En sélection, il y a de quoi faire, il y a de bons attaquants. Maintenant, il faut juste qu’on trouve une complémentarité. Alain a réussi à marquer quatre buts, aussi parce que les autres ont beaucoup travaillé à côté. Dans l’équipe, il y a le sens du sacrifice, et c’est ça qui nous fera avancer.

ACTU A LA UNE : Paris et Rome trouvent un accord pour endiguer l'émigration tunisienne



Au cours de leur tête-à-tête à Milan, les ministres français et italien de l'Intérieur ont trouvé un accord pour endiguer l'émigration tunisienne. Une surveillance aérienne et maritime des côtes d'Afrique du Nord va être organisée par la France et l'Italie. Mais le ministre français le maintient : un migrant arrivant en France doit justifier de son identité et de ressources financières.

Pour Idriss et Mourad, le permis de séjour valable trois mois dans tout l’espace Schengen, représente une lueur d’espoir. Bloqués depuis des semaines à Vintimille, sur la Côte d’Azur à la frontière entre la France et l’Italie, les deux Tunisiens veulent à tout prix quitter l’Italie pour trouver du travail ailleurs en Europe. Plusieurs fois, les deux hommes ont été refoulés à la frontière. Avec le permis de séjour délivré par les autorités italiennes, ils espèrent pouvoir circuler librement dans tout l’espace Schengen. « Belgique, Allemagne, France, je resterai là où je trouverai du travail », dit Idriss, « ici, en Italie, il n’y a rien à faire pour nous ».
L'accord trouvé à Milan entre Claude Guéant, le ministre français de l'Intérieur et Roberto Maroni, son homogue italien, devrait amoindrir les espoirs de ces hommes. Car leur désir de venir en France est maintenant tributaire de cet accord franco-italien « sur l’interprétation du Traité de Schengen » : « La France, a déclaré Claude Guéant, agira dans le respect des règles de libre circulation, mais aussi dans le respect de l’article 5 du Traité qui prévoit la justification de documents d’identité en cours de validité et de ressources financières de la part des migrants ».
Les clandestins comme Idriss et Mourad risquent donc de continuer à être interpellés par la police française côté français de la frontière avec l'Italie. En mars, les autorités ont arrêté pas moins de 2 800 Tunisiens sans papiers sur le territoire français. Pour la plupart, des hommes jeunes qui comptent rejoindre leurs familles déjà installées en France. Et des centaines d’immigrants attendent encore à Vintimille en Italie.


« Manque de solidarité »

Une fois passé la frontière, les autorités françaises les reconduisent vers l'Italie, en vertu d'un accord entre les deux pays qui date de 1997 et qui autorise la France à refouler les migrants vers leur pays d’accueil. L’Italie y voit un manque de solidarité flagrant. « Nous sommes en première ligne d’une vague massive d’immigration », insiste l’eurodéputé italien Fiorello Provera du groupe Europe Libertés Démocratie, «lors d’une catastrophe humanitaire, il faut partager le fardeau ». L'accord trouvé à Milan devrait satisfaire le gouvernement italien puisque la France va organiser conjointement avec l'Italie des patrouilles aériennes et maritimes au large des côtes d'Afrique du Nord afin de dissuader les Tunisiens notamment de partir.

mercredi 13 avril 2011

ACTU A LA UNE : Bertrand Cantat ne montera pas sur les planches canadiennes



Après avoir renoncé à se produire au prochain Festival d'Avignon en juillet, l'ex-chanteur de Noir Désir a dû faire une croix sur sa venue à Ottawa et à Montréal, où sa participation à la pièce "Des femmes" de Sophocle suscitait la polémique.


L'ancien chanteur de Noir Désir, Bertrand Cantat, condamné en Lituanie pour avoir battu à mort sa compagne en 2003, ne jouera ni à Montréal ni à Ottawa, a annoncé vendredi la direction du Théâtre du Nouveau Monde (TNM), à la suite d'une vague de protestations.

Le chanteur devait se produire dans la pièce "Des Femmes - Les Trachiniennes, Antigone et Electre" de Sophocle, mise en scène par le Québécois d'origine libanais Wajdi Mouawad. Cet ami l'avait chargé de composer la musique pour apporter une touche rock au spectacle.

La décision de présenter le spectacle sans Bertrand Cantat, ou d'annuler la production, sera annoncée le 18 avril prochain par le metteur en scène, a indiqué lors d'une conférence de presse la directrice du TNM Lorraine Pintal.

Bertrand Cantat, ancien chanteur du groupe Noir Désir, a été condamné à huit ans de prison en Lituanie pour avoir battu à mort en 2003 l'actrice Marie Trintignant, fille de Jean-Louis Trintignant. Transféré en France, il a été remis en liberté en 2007.

Au Canada, une loi interdit à vie l'entrée à tout étranger déclaré coupable, à l’extérieur du pays, d’une infraction punie au Canada d'au moins dix ans de prison. Elle s'applique donc à l'ancien chanteur de Noir Désir, car la loi canadienne punit l'homicide involontaire par la prison à vie.

Bertrand Cantat devait se produire dans cette pièce à Avignon en juillet prochain, projet auquel le chanteur a renoncé après que Jean-Louis Trintignant a déclaré ne pas vouloir participer à une manifestation "où se produit l'homme qui a tué sa fille".

SANTE : Le gouvernement veut contraindre Servier à indemniser les victimes du Mediator



Les associations avaient vivement rejeté la proposition de Servier. Le Dr Irène Frachon, qui a joué un rôle déterminant dans la mise au jour des méfaits du Mediator, a estimé que les CRCI n'étaient pas faites pour "traiter un drame de cette ampleur".

Le ministère français de la Santé a indiqué que le laboratoire Servier sera dans l'obligation de prendre part au fonds d'indemnisation destiné aux victimes de son anti-diabétique qui aurait fait de 500 à 2 000 morts entre 1976 et 2009.

"Une chose est certaine: ce n'est pas le contribuable qui paiera à la place de Servier": le ministre de la Santé Xavier Bertrand a insisté jeudi sur les devoirs du laboratoire français, au lendemain de l'annonce de la mise en place d'un fonds public d'indemnisation.

"Qui est-ce qui a produit le Mediator ? Le laboratoire Servier. Je crois que c'est clair", a déclaré le ministre à la presse. "Il faut que les laboratoires Servier passent des paroles aux actes et s'inscrivent maintenant dans ce fonds Mediator créé par la loi".

"S'ils continuaient encore une fois à faire preuve d'obstination, ils paieront plus cher" a-t-il averti, appelant le groupe français à s'occuper "un peu moins de ses intérêts financiers" et "un peu plus de l'intérêt des victimes".

Anti-diabétique largement détourné comme coupe-faim, le Mediator aurait fait en 33 ans entre 500 et 2.000 morts, avant d'être retiré du marché français en novembre 2009. Plusieurs centaines de plaintes ont été déposées à ce jour.

Avec la création de ce fonds, qui devrait être mis en place avant l'été, le gouvernement affiche sa volonté de pas laisser les victimes "en première ligne" face au groupe pharmaceutique. Le dispositif envisagé permettrait de proposer à l’ensemble des victimes sans distinctions un guichet unique, tout en leur garantissant la possibilité d’intenter une action en justice.

Les associations de victimes devraient être "associées" à la gouvernance de ce fonds qui sera géré par l’Office national d'Indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (Oniam).

Saisi d'une demande de victime, l'Oniam constatera les faits et se tournera vers Servier pour lui demander d'indemniser directement cette personne pour un montant précis. Si le groupe refuse, l'Oniam pourra, après avoir indemnisé la victime, saisir la justice pour obtenir le remboursement assorti d'une pénalité.

Le laboratoire français s'est dit "déçu" jeudi par le schéma retenu par le gouvernement, jugeant que de possibles "malentendus" ou "fantasmes" pouvaient avoir conduit au rejet de sa proposition.

Servier avait proposé "de combler les lacunes de la loi Kouchner", notamment en indemnisant les victimes du Mediator ayant une incapacité de 5 à 24%, a rappelé Lucy Vincent, directrice des affaires extérieures du laboratoire, n°2 français de la pharmacie.

Les victimes souffrant d'une incapacité partielle permanente inférieure à 25% sont exclues des procédures légales prévues par la loi Kouchner de 2002 et des remboursements par la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation (CRCI).

L'annonce de la mise en place de ce fonds a été faite à l'issue d'un ultime échange, mercredi après-midi, entre Servier et Claire Favre, la magistrate chargée par le gouvernement des négociations. La ministère a jugé que, malgré des "évolutions", la dernière proposition du groupe pharmaceutique français, portant sur indemnisation partielle des victimes, restait "inacceptable".

Les associations de victimes ont favorablement accueilli la création de ce fonds qu'elles réclamaient haut et fort.

Le député PS Gérard Bapt, président de la mission parlementaire sur le Mediator, a de son côté proposé de nationaliser le numéro deux français de la pharmacie, mettant sans détours en avant l'idée d'une "nationalisation-sanction".

mardi 12 avril 2011

ACTU A LA UNE : Nigeria : la violence plane sur les élections générales




Après deux reports successifs, les élections générales doivent démarrer ce samedi 9 avril 2011 avec les scrutins législatifs, suivis de la présidentielle le 16 avril et de l'élection des gouverneurs le 26 avril. Mais en dépit des appels au calme et du déploiement massif des forces de sécurité, la violence politique menace à nouveau le bon déroulement du vote.


Jeudi 7 avril, c’est une explosion à Kaduna qui a fait un mort. Et ce vendredi soir, dans le village de Suleja (Etat du Niger) une nouvelle explosion devant les locaux de l’Inec, la Commission électorale nationale indépendante, aurait fait au moins six morts, d'après un premier bilan établi par les Services de sécurité de l'Etat (SSS). Réminiscence des événements de 2007, le Nigeria renoue avec la violence politique en cette période d’élections. «C’est une constante depuis le retour de la démocratie», indique Ishola Williams, ancien général et directeur du Groupe panafricain de Recherche et de Politiques stratégiques (Panafstrag). «Les postes de sénateurs, gouverneurs et président sont extrêmement puissants. C’est l'accès aux ressources du pétrole assuré. La convoitise est donc démesurée. Et les hommes politiques prêts à tout, jusqu’à recruter des jeunes et les armer pour semer la terreur».

Selon Amnesty International, au moins vingt personnes auraient déjà été tuées au cours des trois dernières semaines. «En 2007, nous avions enregistré environ 200 morts, malheureusement je pense que ces élections risquent d'êtres plus meurtrières», indique Lucy Freeman, spécialiste du Nigeria au sein de l’organisation de défense des droits de l’homme. «Le niveau de violences a augmenté en flèche. Si rien n’est fait rapidement, les élections d’avril seront sanglantes», ajoute-t-elle.

Au-delà des trois points chauds «traditionnels» que sont la ville de Jos (Etat du Plateau dans le centre), la région pétrolifère du Delta du Niger et le Nord-Est du Nigeria, qui fait face à une série d’assassinats perpétrés par des supposés islamistes membres de la secte Boko Haram, les observateurs craignent des explosions dans différents Etats où la course au poste de gouverneur s’annonce serrée.

Il en va de même dans le Grand Nord où la question religieuse est très sensible. La victoire attendue du président sortant Goodluck Jonathan, chrétien du Sud pourrait en effet déchaîner les passions d’une majorité de nordistes convaincus que, suite au décès du président Umaru Yar’Adua, le prochain homme fort du pays doit être un homme du Nord musulman. Un risque d’autant plus important, si les différents scrutins ne sont pas «libres et transparents», comme l’ont martelé les autorités au cours des derniers mois.

La sécurité a été renforcée dans la perspective du scrutin

Le problème est qu’avec le report à deux reprises des législatives -initialement prévues samedi dernier- les attentes des Nigérians ont été déçues. Certes, la majorité donne encore du crédit au président de la Commission électorale, Attahiru Jega, mais la théorie d'un sabotage orchestré par les partis politiques a gagné les esprits.

Pour éviter tout dérapage aux abords des quelque 120 000 bureaux de vote, la sécurité a été renforcée. La police a été déployée sur tout le territoire. L’armée, elle, devrait patrouiller dans les zones à risques de violence. Dans le centre du pays, zone tampon entre le Nord musulman et le Sud chrétien, diverses mesures de précaution ont été prises, comme l'installation de détecteurs de métaux à l'entrée des mosquées et des églises.

Le ministère de l'Intérieur a également annoncé la fermeture des frontières terrestres de vendredi midi à dimanche matin. Une restriction de la circulation aux seuls véhicules nécessaires à la bonne tenue des élections, ou assumant des missions d'urgence, a été décrétée à partir de ce vendredi 22 heures.

Prudents et inquiets, la société civile, certains hommes politiques et quelques intellectuels ont multiplié les appels au calme. En vain ? «La commission électorale a fait un travail satisfaisant, mais je ne suis pas très optimiste», confie Ruben Abati, rédacteur en chef du quotidien The Guardian. «D’un côté, on a des gladiateurs de la politique pour qui la victoire est une question d’ego (...) Et de l’autre, de plus en plus de Nigérians qui attendent beaucoup de leur vote, dit-il. Maintenir la paix et l’ordre va être le gros problème de ces élections. Pendant et après.»

SPORTGP de Malaisie: Hamilton le plus rapide aux essais libres 3:



Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a réalisé le meilleur temps de la troisième séance d'essais libres du Grand Prix de Malaisie, 2e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, samedi sur le circuit de Sepang :

. 3e séance d'essais libres:
Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes) 1:36.340
(moyenne: 207,129 km/h)
Mark Webber (AUS/Red Bull-Renault) 1:36.630
Jenson Button (GBR/McLaren-Mercedes) 1:36.762
Nick Heidfeld (GER/Lotus-Renault) 1:37.115
Sebastian Vettel (GER/Red Bull-Renault) 1:37.175
Fernando Alonso (ESP/Ferrari) 1:37.284
Vitaly Petrov (RUS/Lotus-Renault) 1:37.297
Felipe Massa (BRA/Ferrari) 1:37.762
Kamui Kobayashi (JPN/Sauber-Ferrari) 1:38.059
Michael Schumacher (GER/Mercedes) 1:38.300
Nico Rosberg (GER/Mercedes) 1:38.307
Sergio Perez (MEX/Sauber-Ferrari) 1:38.448
Adrian Sutil (GER/Force India-Mercedes) 1:38.464
Pastor Maldonado (VEN/Williams-Cosworth) 1:38.597
Sébastien Buemi (SUI/Toro Rosso-Ferrari) 1:38.665
Rubens Barrichello (BRA/Williams-Cosworth) 1:38.681
Jaime Alguersuari (ESP/Toro Rosso-Ferrari) 1:38.716
Paul di Resta (SCO/Force India-Mercedes) 1:38.864
Heikki Kovalainen (FIN/Team Lotus) 1:39.260
Jarno Trulli (ITA/Team Lotus) 1:39.699
Jérôme d'Ambrosio (BEL/Virgin-Cosworth) 1:41.215
Timo Glock (GER/Virgin-Cosworth) 1:41.414
Vitantonio Liuzzi (ITA/Hispania-Cosworth) 1:43.147
Narain Karthikeyan (IND/Hispania-Cosworth) 1:43.383

SCIENCE :Les volcans de Mars témoignent de son refroidissement




Des chercheurs du CNRS et de l'Université Paul Sabatier à Toulouse ont reconstitué l'évolution thermique de la planète rouge depuis 4 milliards d'années. Ils ont, pour la première fois, étudié la composition des roches volcaniques observées par satellite.Selon les résultats de l’étude, publiés dans la revue en ligne Nature du 6 avril 2011, le manteau de Mars se refroidirait de 30 à 40°C par milliard d'années.

L'histoire de l'eau et l'évolution du climat sur Mars ont fait l'objet d'une attention considérable ces dernières décennies. Cependant, souligne le CNRS, « l'évolution d'une planète doit être envisagée dans sa globalité. Cela nécessite de comprendre l'évolution thermique et dynamique de l'intérieur planétaire en relation avec l'activité volcanique ou tectonique.»
Sur Mars, des volcans sont principalement localisés dans deux régions -appelées dôme de Tharsis à l'ouest et Elysium Planitia à l'est- et leur présence concentrée permet de penser que, même si cette activité semble avoir cessé actuellement, la planète rouge a vraisemblablement connu une intense activité volcanique dans sa lointaine existence.
Refroidissement sur Mars plus lent que celui de la Terre
Les chercheurs ont particulièrement étudié les variations en fer, silicium et thorium dans les roches volcaniques martiennes et établi avec précision l'évolution thermique de Mars
. Ces variations témoigneraient d'une diminution de la température du manteau au cours du temps et d'un épaississement de la lithosphère.
Les calculs ont également permis aux chercheurs d’établir des comparaisons avec la Terre : le refroidissement de Mars serait plus lent que celui de notre planète puisque, pour cette dernière, les valeurs vont de quelque 70 à 100°C par milliard d'années contre 30 à 40°C par milliard d'années pour Mars.
Mieux comprendre Mars pour mieux comprendre la Terre …
Un des intérêts de cette étude est de mettre en lumière la diversité des scénarii d'évolution planétaire. Ainsi, lorsque le magma ne parvient plus à traverser une lithosphère devenue trop épaisse, comme c’est la cas sur Mars, une planète voit son activité volcanique s'éteindre.
Par ailleurs, les différents résultats obtenus avec ces travaux de recherche offrent un cadre nouveau pour aborder de nombreuses questions telles que les causes de l'arrêt du champ magnétique interne de Mars il y a 4 milliards d'années, l'origine de la croûte antérieure à 4 milliards d'années, ou encore les relations entre le volcanisme et l'évolution des paramètres physico-chimiques de l'atmosphère martienne.
Enfin, les études comparatives avec la Terre ont permis aux scientifiques de mettre en évidence une particularité de notre planète dont l’évolution thermique serait influencée par la tectonique des plaques -un phénomène absent de la planète Mars.

lundi 11 avril 2011

BREAKING NEWS :Cote d'ivoire, L.Gbagbo arreté en compagnie de son épouse !!!



L'ancien président Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, a été arrêté aujourd'hui à 15h (heure française, 13h, heure locale) à la suite d'un assaut des forces d'Alassane Ouattara sur sa résidence. Il a été amené au Golf hôtel, le QG de Ouattara. Voir les images ici.
Quel rôle a eu la force française Licorne?



Les pro-Gbagbo sont convaincus que Licorne est derrière cette arrestation et dénoncent le rôle de la France dans le conflit.
Le ministère français de la Défense confirme que Licorne a apporté «un soutien aérien». Mais, précise l'état-major des armées françaises, «à aucun moment», les forces françaises ne sont entrées dans la résidence présidentielle. Lire ici.
Pour Alassane Ouattara, maintenant, c'est le chantier de la réconciliation nationale qui s'annonce. Le président devrait s'adresser à son peuple dans la soirée. Son Premier ministre Guillaume Soro a appelé les milices de Gbagbo au ralliement.

19h30 Guéant se félicite du «regain d'essor économique» qu'il anticipe pour la Côte-d'Ivoire, qui «le mérite». Le PS entre satisfaction et prudence à l'égard d'Alassane Ouattara, dont certains partisans sont accusés d'avoir commis des crimes contre les civils. Clinton (photo Toby Melville / Reuters) lit dans la chute de Gbagbo un «signal fort» pour les dictateurs du monde entier. Le chef de la diplomatie britannique demande que Gbagbo soit jugé et traité avec respect.

ACTU A LA UNE: Compromis de dernière minute sur les coupes dans le budget fédéral



Démocrates et républicains sont parvenus cette nuit à un accord sur le budget fédéral 2011. Ils avaient jusqu'à minuit (heure de Washington) pour se mettre d'accord sur un plan d'économie des services publics.

Un accord sur les dépenses a été conclu in extremis vendredi soir à Washington entre démocrates et républicains du Congrès pour éviter la paralysie du gouvernement fédéral américain, une heure à peine avant l'échéance, fixée à minuit.
Le président Barack Obama rapidement réagi, reconnaissant que cet accord budgétaire serait synonyme de coupes "douloureuses", mais en estimant que les Etats-Unis devaient vivre selon leurs moyens.
"Comme dans tout compromis valable, les deux parties ont dû prendre des décisions difficiles et céder sur des questions qui étaient importantes pour elles", a ajouté le président à l'issue d'une journée de suspense sur la poursuite ou non des opérations gouvernementales de la première puissance mondiale après vendredi minuit (04H00 GMT).
Le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner, qui annoncé l'accord, s'est félicité de l'arrangement qui selon lui va "diminuer les dépenses et garder notre gouvernement en état de fonctionnement".
L'accord inclut 38,5 milliards de dollars de coupes budgétaires par rapport au niveau de dépenses courantes. Il finance l'administration pour le reste de l'exercice budgétaire 2011, soit jusqu'au 30 septembre.
Dans la foulée, le Sénat a approuvé une loi de finance provisoire de sept jours, le temps de mettre en place et de voter l'accord final. La Chambre devait également se prononcer dans la nuit de vendredi à samedi sur cette mesure avant de l'envoyer au président Obama pour promulgation.
Après cet accouchement difficile, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a salué un accord "historique".
Son opposant principal au Sénat, le chef de la minorité Mitch McConnell, a approuvé le jugement de M. Reid, mais a immédiatement rappelé que le combat n'était pas terminé entre les deux partis au Congrès.

Une fois que nous aurons terminé ce processus à la fin de la semaine prochaine, nous passerons à une discussion plus vaste, sur comment économiser des milliers de milliards", a-t-il dit en évoquant le futur débat sur le budget 2012 du président Obama.
Il a également ajouté que le relèvement du plafond de la dette américaine de plus de 1.400 milliards devait être accompagné de mesures "significatives" pour résoudre le problème de cette dette record.
Ce débat hautement sensible devrait occuper les élus des deux chambres pendant une grande partie du mois de mai.
Avant l'annonce de l'accord budgétaire vendredi soir au Capitole, les élus se sont montrés impatients face à l'impasse qui persistait.
"Nous n'allons pas nous coucher et trahir les Américains comme cela s'est vu de nombreuses fois ici à Washington", avait lancé M. Boehner devant la presse.
Devant le Sénat, M. Reid avait accusé les ultra-conservateurs du "tea party" d'être responsables de la situation et d'essayer de "mettre en avant (leur) programme social extrême" en faisant pression sur les dirigeants républicains.
La fermeture des services administratifs aurait signifié la suspension de 800.000 employés fédéraux. Les touristes auraient été refoulés aux portes des musées et parcs nationaux, les visas n'auraient pas été délivrés et les feuilles d'impôt pas traitées.
Le plus gros obstacle était une mesure controversée introduite par les républicains dans le projet de loi de finances supprimant des fonds pour le planning familial, l'avortement et la santé des femmes. La mesure n'apparaît pas dans l'accord annoncé vendredi soir.

SPORT : Andy Murray en quête d'un nouveau souffle

Depuis qu'il s'est incliné en finale de l'Open d'Australie face à Novak Djokovic, Andy Murray enchaîne les défaites. Une mauvaise passe que l'Écossais entend bien faire oublier à l'Open de Monte-Carlo, qui débute le 10 avril.


Mais où donc est passé Andy Murray ? Depuis sa finale perdue à l’Open d’Australie en janvier, l’Écossais a tout bonnement disparu du circuit ATP. L’ex-numéro deux mondial pointe aujourd'hui à la quatrième place du classement et n’a remporté aucun match depuis la demi-finale victorieuse contre l'Espagnol David Ferrer à Melbourne.
À Rotterdam, en février, Marcos Baghdatis l’a balayé dès le premier tour (4-6, 1-6). Idem à Indian Wells, où Murray s’est fait battre par le 143e mondial, Donald Young (6-7[4], 3-6). À Miami, toujours au premier tour, son bourreau s’appelait Alex Bogomolov (118e), un joueur dont le seul fait d’armes, en neuf ans de carrière professionnelle, fut une victoire contre Feliciano Lopez (12e à l’époque) en 2006…
"Le meilleur au monde"
Quelques jours après ce dernier revers, Mike Dickson, journaliste qui suit le joueur pour le quotidien britannique "Daily Mail", postait sur Twitter, non sans une pointe de nostalgie, ce message : "Il y a deux ans exactement nous avions pris un petit-déjeuner avec Andy Murray pour fêter son titre à Miami. Pendant un instant, il paraissait être le meilleur au monde."



"Je n’ai pas très bien joué ces derniers temps mais je travaille dur", a reconnu l'Écossais lors d'un entretien télévisé. Je joue bien à l’entraînement et ça revient. Quoi qu’il arrive, ça reviendra. Je ne sais pas si ce sera la semaine prochaine, dans deux-trois semaines ou dans un mois, mais ça reviendra."
L’an dernier, Andy Murray a connu une mauvaise passe similaire avant de rebondir. Comme cette saison, l’histoire avait commencé en finale de l’Open d’Australie. Roger Federer avait pris le dessus dès le premier jeu. Crispé, Murray était alors tombé dans le piège tendu par le Suisse pour finalement s’incliner en trois sets après une dernière manche disputée à couteaux tirés (3-6, 4-6, 6-7[11]).
À la recherche du nouveau Fred Perry...
La suite de la saison 2010, l’Écossais l’a écrite en pointillé. À cette époque, il passe à côté de sa tournée américaine et n’arrive pas à élever son niveau de jeu sur terre battue. En dépit des conseils de son coach d'alors, Alex Corretja, double finaliste à Roland-Garros, il chute en huitièmes de finale face à Tomas Berdych.
À Wimbledon, le public qui attend désespérément depuis 1934 un successeur à Fred Perry, enrage de voir, en demi-finale, leur protégé battu à plate couture en trois sets par Rafael Nadal. Mais au milieu de cette Bérézina, Andy arrive tout de même à sauver sa saison avec deux Masters 1000 remportés à la barbe du roi Federer, à Toronto puis à Shanghaï. De quoi faire taire les critiques de la presse londonienne, qui se plaît à le considérer comme un Britannique en cas de victoire et comme un Écossais lors de défaites...
Un an plus tard, l’Open d’Australie arrive avec son lot de joies et de déceptions. Après une belle campagne, Andy Murray se hisse de nouveau en finale mais passe encore une fois à côté. Novak Djokovic, invaincu depuis la Coupe Davis, le domine de bout en bout en trois sets (4-6, 2-6, 3-6).
Pour rebondir, Andy Murray a décidé de changer de coach. Après une courte période passée aux côtés de Miles Maclagan en juillet 2010, il s'adjoint les services d’Alex Corretja. L'aventure a pris fin la semaine dernière. "Je dois prendre ma décision sur le chemin que je dois prendre. Soit je prends un ancien joueur, soit un coach expérimenté mais je ne suis pas encore sûr à 100 %," expliquait-il jeudi, encore hésitant. En attendant d’être fixé sur cette question - et sur son sort -, l’Écossais a fait appel à son sponsor, qui doit lui fournir un coach de secours. Sa mission ? Aider Murray à passer au moins le premier tour de l’Open de Monte-Carlo (10-17 avril).

ECONOMIE : Le net, un eldorado pour les pays en voie de développement ?



Pour la première fois, la Banque mondiale s’intéresse à l’impact de l’économie numérique sur les pays en voie de développement. Dans un rapport publié jeudi, l'établissement dresse un constat sur les opportunités et les risques du virtuel.

jouer aux jeux vidéo peut rapporter gros… surtout pour les pays en voie de développement (PVD). Il ne s'agit pas d'un "évangéliste" du secteur qui l’affirme, mais la Banque mondiale. Dans un rapport paru jeudi, l’agence InfoDev, qui en dépend, s’intéresse, pour la première fois, à l’impact de l’économie virtuelle sur les PVD.
Dans cet univers en pleine expansion, les sociétés de services qui gravitent autour des jeux vidéo en ligne captent la plus grosse part du gâteau. D'ailleurs, ces petites entreprises - chinoises et/ou issues d’autres pays asiatiques - ont généré 3 milliards de dollars de revenus en 2009, selon l'étude.
C’est peu et beaucoup à la fois ! En comparaison, souligne le rapport, l’industrie du café, sur laquelle misent beaucoup de PVD, a beau peser 70 milliards de dollars, la part du lion finit sur les comptes des multinationales occidentales. Les entreprises et producteurs locaux n’en retirent que 5,5 milliards (7,7% du total). Bien moins que les services aux joueurs, où les entreprises locales récupèrent 70% des bénéfices. "Ce secteur est plus bénéfique aux PVD" confirme à France 24.com Vili Lehdonvirta, co-auteur du rapport.
Un certain mépris à l'égard des "récolteurs"
Ces sociétés, qui ont retenu l’attention de la Banque mondiale, existent depuis une dizaine d'années. Elles emploient des joueurs qui passent leurs journées à arpenter des mondes virtuels, tels World of Warcraft ou EverQuest, afin d’amasser le plus de gains - virtuels - possible. Ils les revendent ensuite contre des espèces sonnantes et trébuchantes à des joueurs qui n’ont pas la patience (ou le temps) de les obtenir par leurs propres moyens.
Dans le monde des jeux de rôle en ligne multijoueurs (MMORPG), les joueurs des pays dits "developpés" les appellent avec un certain mépris les "gold farmers" ("recolteurs d’or") ou "chinese farmers" ("recolteurs chinois"). Ils souffrent d’une très mauvaise réputation car, selon le rapport, ils "parasitent l’expérience de jeu" avec de constantes sollicitations mercantiles envoyées - du genre "vend 100 PO (pièces d’or) pour 10 dollars". A tel point que les éditeurs - comme Blizzard, qui gère World of Warcraft et ses 12 millions de joueurs - tentent de lutter contre cette pratique. Sans succès pour l’instant...
Reste que le mépris n’empêche pas ces transactions. En effet, "plus d’un joueur sur cinq a déjà payé pour un de ces services", souligne le rapport. Rien qu’en Chine, 100 000 personnes vivraient aujourd’hui de l'activité.
Le business, certes lucratif pour ces sociétés, souffre de conditions de travail souvent déplorables. Les employés passent environ 60 heures par semaines devant un ordinateur pour un salaire compris entre 0,5 et 1,2 dollar de l'heure. Le revenu minimum à l'heure étant de 1,5 dollar à Pékin, selon les auteurs. "C'est loin d'être un rêve, mais vu le niveau d'éducation des salariés, ce travail est considéré comme acceptable et, au moins, il n'est pas dangereux", souligne Vili Lehdonvirta.
Une main d'oeuvre dédiée aux services
"C’est un modèle économique très discutable, dont le seul avantage est de fournir un bagage technologique à ceux qui y travaillent", reconnaît Torbjörn Frediksson, spécialiste de l’économie numérique pour la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (UNCTAD), dans une interview à France 24.com. Les auteurs soulignent d’ailleurs que la plupart des salariés espèrent utiliser leur expérience pour décrocher un poste plus lucratif, voire fonder leur entreprise.
Mais ces services ne constituent pas le seul secteur numérique à offrir des perspectives aux PVD, se réjouit Torbjörn Frediksson. Il y a aussi le "micro-travail", indique le rapport. "Il n'y a pour l'heure que très peu de données sur ce secteur, mais il est en pleine croissance", explique Vili Lehdonvirta.
Typiquement, une grande entreprise issue des nouvelles technologies, comme IBM ou eBay, délègue à une main-d'oeuvre implantée dans un PVD des tâches ne demandant pas une connaissance technologique poussée - le tout à un tarif avantageux. Dans le cas des services, il peut s’agir de comparer un produit à une photo sur un site de commerce en ligne pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une contrefaçon. "N’importe qui, avec une connexion Internet, peut s’occuper d’un tel travail et percevoir un revenu", assure Torbjörn Frediksson.
L'Inde, le Bangladesh et les Philippines figurent parmi les pays où l'activité a rapidement décollé - "essentiellement parce que les donneurs d'ordres cherchent des anglophones", précise Vili Lehdonvirta. Mais le secteur n’en est qu’à ses débuts et présente un fort potentiel de croissance. Son principal avantage ? Pas besoin d'intermédiaire. "Encore faut-il que les PVD, notamment en Afrique, soit informés de l'existence de ces opportunités", conclut Torbjörn Frediksson.

dimanche 10 avril 2011

ACTU A LA UNE : Cote d’ivoire : la situation dans l'ouest est "horrifiante"

N’est il pas temps de respecter la vie???????



Vendredi, 118 corps trouvés dans l'ouest
"Au cours de la seule journée d'hier, ils ont trouvé 118 corps dans les trois villes de Duékoué, Bloléquin et Guiglo, dans l'ouest du pays", a indiqué Mme Pillay dans un communiqué. "Certaines des victimes semblent avoir été brûlées vives", comme vous le voyez sur l’image a précisé son porte-parole. "La situation à Abidjan est également épouvantable", a déclaré Mme Pillay.
Les agences de l'ONU ont demandé l'ouverture de couloirs humanitaires pour venir en aide aux populations fuyant les violences. A Duékoué, quelque 30.000 personnes, souvent affamées, s'entassent dans une mission catholique. M. Ouattara a demandé à ses forces "de prendre toutes les dispositions pour assurer le maintien de l'ordre et la sécurité des biens".
Faisant écho à une demande de M. Ouattara, l'Union européenne a annoncé vendredi la levée des sanctions frappant les ports d'Abidjan et de San Pedro (premier port d'exportation du cacao au monde), tout comme celles pesant sur plusieurs entreprises liées notamment au secteur du cacao. L'UE imposait jusque là un embargo sur les deux ports pour faire pression sur Laurent Gbagbo et le contraindre à céder le pouvoir.
D'autre part, le regroupement des expatriés vers le camp militaire français de Port-Bouët à Abidjan, près de l'aéroport international, par la Force Licorne s'est poursuivi vendredi, ainsi que les évacuations vers plusieurs pays de la région. L'ONU et les militaires français ont aussi poursuivi les évacuations de diplomates étrangers.


Combats en fin de journée
Vendredi en milieu d'après-midi et en début de soirée, des combats à la mitrailleuse lourde et à l'arme légère ont fait rage dans le périmètre qui englobe la résidence de M. Gbagbo, la RTI et l'école de gendarmerie, trois bastions du président sortant, ont rapporté un journaliste de l'AFP et un habitant.
Charles Blé Goudé, le leader des "jeunes patriotes" de Laurent Gbagbo, a appelé vendredi à un "dialogue inter-ivoirien", dans un entretien à la chaîne de télévision France 24. "C'est la seule issue pour contrôler cette crise", a déclaré M. Blé Goudé, surnommé "le Général de la rue" pour sa capacité à mobiliser les masses estudiantines.
Après l'impasse politique née de l'élection présidentielle du 28 novembre et l'enlisement militaire, Abidjan, livrée aux pillards, est confrontée à l'urgence humanitaire. "Abidjan est une tragédie humaine", a déclaré le représentant du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) en Côte d'Ivoire, Carlos Geha, ajoutant que l'eau manquait depuis quatre jours. "La plupart des magasins, toutes les petites épiceries ont été pillés, tandis que le prix du pain, des cigarettes, du sac de blé... a triplé au cours de ces dernières 48 heures, depuis qu'il y a eu une accalmie", a-t-il souligné.
Dans l'ouest du pays, contrôlé par les forces pro-Ouattara et où plusieurs organisations humanitaires ont dénoncé des massacres de centaines de personnes, les informations collectées par les enquêteurs de l'ONU sur les droits de l'homme sont "absolument horrifiantes", a déclaré à Genève le Haut commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay.


DE MEME : Gbagbo tient bon à Abidjan !




Laurent Gbagbo est toujours retranché dans sa résidence d'Abidjan défendue par des centaines d'hommes. Il ne cède pas un pouce de terrain. Par ailleurs, l'ONU qualifie d'"horrifiantes" les informations sur la situation dans l'ouest du pays.
Après avoir lancé la veille un appel solennel à l'unité, Alassane Ouattara, le président internationalement reconnu, est confronté, après l'offensive éclair de ses troupes jusqu'à la capitale, à l'immense défi de rétablir la sécurité.
A Abidjan, l'ambassade de France a affirmé que la résidence de l'ambassadeur avait été attaquée, pour la deuxième fois en moins de 48 heures, par des forces loyales à Laurent Gbagbo. Le camp Gbagbo a aussitôt démenti. Selon l'ambassade, la résidence a été la cible de deux tirs de mortier et d'un tir de roquette "à partir de positions tenues" par des éléments loyaux à M. Gbagbo, vendredi à 16h00 (heure locale et GMT).
Et l'ambassade a menacé: "La France rappelle que conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l'ONU, les Forces impartiales (mission onusienne Onuci et force française Licorne) sont en droit de mettre en oeuvre leur mandat afin de prévenir l'usage d'armes lourdes par toutes les parties du conflit". Mais Ahoua Don Mello, porte-parole de Laurent Gbagbo, a démenti toute attaque.
Un blindé pro-Gbagbo détruit
"Nous démentons formellement l'attaque de la résidence de l'ambassadeur de France. Toutes les armes lourdes de la résidence du président Gbagbo (qui jouxte le bâtiment, ndlr) ont été détruites, eux-mêmes (les Français) l'ont affirmé", a-t-il dit. "Ce sont des manœuvres dilatoires pour attaquer (la télévision d'Etat) RTI, qui vient de reprendre, et la résidence du président Gbagbo", a ajouté le porte-parole.
Selon des habitants, le signal de la RTI a effectivement repris vendredi dans plusieurs quartiers d'Abidjan. D'après ces témoignages, la télévision diffusait, outre des séries télévisées, un bandeau déroulant qui appelait à la mobilisation et à la prière et qui démentait que les forces pro-Gbagbo aient attaqué la résidence française.
Par ailleurs, lors d'une tentative d'évacuation du personnel d'une autre ambassade "à la demande du gouvernement d'un pays allié" dont le nom n'a pas été précisé pour des raisons de sécurité, les soldats français ont été la cible de tirs, a précisé à l'AFP le porte-parole de l'état-major français, le colonel Thierry Burkhard.
Les hélicoptères de Licorne ont alors détruit un véhicule blindé des forces pro Gbagbo dans la zone des résidences diplomatiques, a-t-il précisé. Deux hélicoptères français ont été atteints par des tirs, sans gravité.
Ses troupes se battent avec acharnement dans les fiefs qu'elles ont conservés et où elles bénéficient d'une certaine mobilité, selon des témoignages concordants. On assiste ainsi à une partition assez marquée de la ville.

A New York, le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Alain Le Roy, a déclaré que les troupes fidèles à Laurent Gbagbo avaient renforcé leurs positions et étaient toujours en possession de chars et d'armes lourdes. Les forces pro-Gbagbo ne sont qu'à un kilomètre de l'hôtel dans lequel Alassane Ouattara a son quartier général, a affirmé M. Le Roy, parlant à la presse après une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la crise en Côte d'Ivoire.
Ce responsable a également souligné que les Nations unies refusaient d'être impliquées dans toute stratégie visant à "couper les vivres" à Laurent Gbagbo. "Nous n'avons rien à voir avec cela. Que les choses soient claires. Nous ne soutenons en rien cela, et nous n'y prenons pas part", a insisté M. Le Roy, alors que les forces pro-Ouattara ont évoqué l'idée d'affamer Laurent Gbagbo.