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vendredi 29 juillet 2011

ACTU A LA UNE :Les autorités attendent le ramadan non sans inquiétude

Le jeûne n'empêchera pas les rebelles libyens de continuer à se battre, ni les manifestants syriens de se rassembler : le ramadan, qui commence début août, risque de provoquer un regain de mobilisation des opposants dans l'ensemble du monde arabe.
Depuis plus de quatre mois, le régime syrien réprime violemment des manifestations qui ne cessent de prendre de l'ampleur. Depuis quatre mois également, la communauté internationale bombarde la Libye alors que les rebelles s'opposent, sur le terrain, aux forces loyales à Mouammar Kadhafi. En Égypte, malgré un remaniement ministériel, les manifestants occupent de nouveau la place Tahrir du Caire. Alors qu'aucune issue ne semble se dessiner à court terme dans le monde arabe, le ramadan, qui commence dans moins de 10 jours, pourrait accroître la pression sur les régimes en place. "Je pense que le mois d'août va être agité, affirme Mohamed Ajlani, professeur de sciences politiques et de relations internationales, anciennement en poste à l'université de Kalamoune, à Damas. Cette période devrait jouer en faveur des manifestants."

ECONOMIE:Le bénéfice net de Microsoft atteint un niveau record de 5,87 milliards de dollars

Le géant américain des technologies, Microsoft, a annoncé jeudi que ses revenus annuels avaient atteint un niveau record de 5,87 milliards de dollars. Des chiffres dus aux ventes de la console Xbox 360 et de sa suite bureautique Office.
Microsoft a une nouvelle fois dépassé les attentes de Wall Street à l'annonce de ses résultats trimestriels jeudi, grâce aux bonnes ventes de sa suite Office et de sa console XBox. Le cours de l'action s'est pourtant orienté à la baisse, les investisseurs craignant que la faible demande en PC ne pénalise les ventes de produits Windows. Après ceux d'Apple, de Google et d'IBM, les résultats de Microsoft viennent confirmer la bonne santé du secteur des technologies. Microsoft a annoncé un bénéfice net de 5,87 milliards de dollars, soit 69 cents par action au bénéfice du quatrième trimestre de son exercice, contre 4,52 milliards de dollars et 51 cents un an auparavant. Les analystes interrogés par Thomson Reuters I/B/E/S attendaient en moyenne un bpa de 58 cents. C'est la neuvième fois consécutive que Microsoft bat le consensus moyen sur ses résultats trimestriels. Le chiffre d'affaires est en hausse de 8%, à 17,37 milliards de dollars, là où les analystes attendaient 17,23 milliards. Les ventes en hausse des logiciels de la suite Office, des consoles XBox et des systèmes d'informatique à distance ("cloud computing"). Kinect fait décoller la branche divertissement L'action Microsoft a fluctué en après-Bourse après la publication de ces chiffres, pour finalement se stabiliser à un niveau proche du cours de clôture sur le Nasdaq, soit 27,09 dollars. Sur les douze derniers mois, le titre Microsoft a gagné 8%, alors que l'indice Nasdaq s'est globalement apprécié de 30%. La division business de Microsoft, qui a lancé le mois dernier la version en ligne de la suite Office, a vu ses ventes progresser de 7% à 5,8 milliards de dollars. La division "serveurs et outils", qui commercialise les logiciels utilisés pour les services de "cloud computing", a réalisé un chiffre d'affaires de 4,6 milliards de dollars, en hausse de 12%. La branche divertissement, qui vend les consoles de jeu et les téléphones, a vu ses ventes bondir de 30% à 1,5 milliard de dollars, essentiellement grâce à la XBox et à son nouveau système Kinect de détection de mouvements. En revanche, les ventes de la division Windows ont reculé de 0,8% à 4,7 milliards de dolalrs. Enfin, la branche de services en ligne, qui supervise le moteur de recherche Bing et le portail MSN, a vu ses ventes progresser de 16,5% à 662 millions de dollars. Toutefois, cette activité traditionnellement déficitaire de Microsoft n'a pu inverser la tendance, et a enregistré une perte de 728 millions de dollars, contre 662 millions un an auparavant. Ce résultat illustre le lourd investissement effectué par Microsoft pour concurrencer Google. En trois années fiscales, cette branche de Microsoft a perdu au total 6,5 milliards de dollars.

jeudi 28 juillet 2011

ACTU A LA UNE :EDF reporte de deux ans la construction du réacteur nucléaire de Flamanville

Le réacteur EPR de Flamanville, dans le département de la Manche, sera mis en service en 2016, soit avec deux années de retard supplémentaires. L'installation nucléaire aurait initialement dû fonctionner en 2012.
Le réacteur EPR de Flamanville (Manche) devrait être mis en service en 2016, avec deux ans de retard supplémentaires sur le calendrier initial, a annoncé mercredi EDF, qui évoque désormais un coût total de 6 milliards d'euros, soit près de double des estimations initiales. Initialement, l'EPR de Flamanville devait démarrer en 2012 et coûter 3,3 milliards d'euros. Dorénavant, EDF évoque dans un communiqué "un projet actualisé de l'ordre de 6 milliards d'euros" et souligne que le groupe "commercialisera les premiers kilowattheures produits par l'EPR de Flamanville en 2016". "Ce retard est lié à des raisons tant structurelles que conjoncturelles. Flamanville 3 est la première centrale nucléaire construite en France depuis 15 ans. C’est également le premier EPR. En termes de maîtrise industrielle, EDF a dû revoir son appréciation de l’ampleur des travaux à mener, notamment en matière de génie civil", explique l'électricien. En outre, rappelle le groupe, le chantier a été frappé par deux accidents graves au cours des derniers mois. Deux salariés sont décédés sur le chantier depuis le début de l'année. EDF évoque enfin pour justifier ce nouveau retard les analyses qui doivent être menées dans le cadre des audits lancés après la catastrophe de Fukushima au Japon. Celles-ci seront soumises à l'Autorité de sûreté nucléaire en septembre, promet le groupe. Le ministre de l'Energie Eric Besson s'est lui aussi attaché à relativiser l'annonce d'EDF, évoquant dans un communiqué une "mesure technique" pour tenir compte des événements "imprévus" sur le chantier et de la "réévaluation des travaux de génie civil" et assurant que le chantier se poursuivait "dans des conditions optimisées". "Nous sommes confrontés à des exigences exceptionnelles sur ce grand chantier et nous avons dû reconstituer un tissu industriel adapté nous permettant de mener ce projet ambitieux", expliquent Hervé Machenaud, directeur exécutif groupe en charge de la production et de l’ingénierie d’EDF et Philippe Bonnave, directeur général délégué de Bouygues Construction, qui pilote le génie civil sur le chantier. "C’est ce qui nous conduit à instaurer dès aujourd’hui une nouvelle organisation du chantier", ajoutent-ils. De fait, EDF annonce par ailleurs une nouvelle organisation avec ses partenaires, passant notamment par "un nouveau calendrier industriel fiabilisé", "l'instauration de nouvelles pratiques dans le pilotage et la conduite du chantier" ou "le renforcement des exigences en matière de sûreté". "La réussite de l’EPR Flamanville est un enjeu majeur pour le savoir-faire de l'industrie nucléaire", poursuivent M. Machenaud et Claude Jaouen, directeur des activités réacteurs et services d’Areva, concepteur de l'EPR. Dans un contexte bouleversé par la catastrophe de Fukushima au Japon, la réussite de l'EPR revêt d'autant plus d'importance pour la filière nucléaire française. L'échec d'un consortium français portant l'EPR dans un gigantesque appel d'offres à 20 milliards de dollars à Abou Dhabi fin 2009 avait déjà été un coup dur pour ce réacteur de 3e génération. Cet échec Dhabi avait suscité des questions sur l'EPR, au coeur de la stratégie d'exportation de la filière nucléaire française, notamment sur son coût élevé, justifié par le concepteur Areva par des critères de sûreté très élevés, ou sur sa puissance (1.650 mégawatts), trop importante pour certains clients potentiels. L'accumulation de retards et de surcoûts sur les deux premiers chantiers EPR, à Flamanville et à Olkiluoto en Finlande --un chantier mené par Areva--, suscite également des inquiétudes, même si EDF et Areva s'attachent à rappeler fréquemment la difficulté à construire pour la première fois un tel réacteur.

SPORT :Les nageurs français débarquent à Shanghai avec des ambitions de médailles

Meilleure nation aux derniers championnats d’Europe avec 21 médailles, l’équipe de France de natation compte bien défendre son rang avec l’aide, entre autres, de Fabien Gilot et William Meynard.
Un an après leur razzia aux championnats d’Europe de Budapest, les nageurs de l’équipe de France débarquent aux Mondiaux de Shanghai (16 au 31 juillet) avec l’ambition de tenir leur rang de première nation européenne. "C'est une équipe qui possède aujourd'hui une maturité sportive et en même temps une expérience des grands rendez-vous", déclarait à Reuters le directeur technique national Christian Donzé. Ce dernier attend des Bleus qu'ils confirment les performances réalisées à Budapest ou lors des championnats du monde en petit bassin de Dubaï en décembre dernier. Sur l’épreuve reine du 100 m, Fabien Gilot et William Meynard, qui ont commis un crime de lèse-majesté en éliminant Alain Bernard et Frédérick Bousquet lors des qualifications en mars dernier, seront les principales menaces pour le champion en titre Cesar Cielo. Gilot : "Capable de battre tout le monde" "Après cinq années vraiment consacrées à bosser le 100 m, après cinq années d'une progression linéaire et régulière, j'arrive enfin à maturité," confie à l’AFP Fabien Gillot qui espère décrocher l’or à Shanghai, "même si personne ne misera un euro sur moi pour le 100 m nage libre. Désormais, je me sens capable de battre tout le monde." Évoluant, à l'instar de Gilot, sous la coupe de Romain Barnier au Cercle des nageurs de Marseille, William Meynard est la révélation de la saison 2010. Avec trois médailles récoltées aux championnats d'Europe à Budapest, l'or sur 4 x 100 m x 4 nages, l'argent sur 4 x 100 m nage libre et le bronze sur 100 m nage, Meynard peut légitimement viser le titre de champion du monde. Un titre auquel Alain Bernard ne pourra prétendre. Battu par les deux Marseillais dans un 100 m de folie lors des championnats de France en mars dernier, le champion olympique sera aligné sur le 50 m, avec son coéquipier Frédérick Bousquet, et lancera le 4 x 100 m des Français. Il sera suivi de Jérémy Stravius, William Meynard et Fabien Gilot. Agnel : "Je pense uniquement à mon 400 m pour l'instant" En revanche Yannick Agnel, qui avait conclu le relais en finale des Mondiaux-2010 en petit bassin à Dubaï pour décrocher la victoire, n’y prendra pas part. Cette décision, prise en juin dernier, avait irrité le patron Alain Bernard, la veille de l’Open EDF. "Il a 19 ans, il est en pleine force de l'âge, il est en pleine progression, il récupère assez vite. Il a tout de son côté. Je ne vois pas comment ce n'est pas possible de ne pas aligner un 400 m et un 100 m dans la même journée. […] C'est aberrant de vouloir faire l'impasse," estimait-il alors en conférence de presse. Vendredi, la veille de ses débuts aux Mondiaux sur 400 m, Yannick Agnel a déclaré à l’AFP qu’il ne renoncera pas à ses priorités. "Moi, j'ai mon 400 m et je pense uniquement à mon 400 m pour l'instant." Sans Agnel, les relayeurs tenteront de conjurer le sort dans les compétitions internationales. Car en grand bassin, les Français n’ont jamais pu décrocher l’or, échouant à Pékin-2008 (médaille d'argent), Rome-2009 (médaille de bronze) et Budapest-2010 (médaille d'argent). Chez les dames, l’ombre de Laure Manaudou, de retour à la compétition mais non sélectionnée, plane sur le groupe. Pourtant, c’est bien Camille Muffat qui fait figure de leader chez les Françaises. La Niçoise sera alignée sur 100 m nage libre, 200 m nage libre, 400 m nage libre, 800 m nage libre, 4x100 m 4 nages et 4x200 m nage libre avec de légitimes ambitions de médailles.

mercredi 27 juillet 2011

ACTU A LA UNE :La Chine derrière l'Afrique du Sud pour résoudre la crise libyenne

Voilà un coup de fil qui aura sûrement son importance dans la résolution de la crise libyenne. Le président chinois Hu Jintao a pris son téléphone hier jeudi pour appeler son homologue sud-africain Jacob Zuma. Pékin travaillera avec l’Union africaine pour trouver une solution au conflit en Libye, a indiqué le chef de l’Etat chinois, alors que la Chine boude désormais les réunions du groupe de contact sur la Libye.
Après avoir refusé de participer aux réunions du groupe de contact en Turquie la semaine dernière, c’est donc vers une solution africaine que se tourne Pékin. « L’Afrique du Sud et l’Union africaine ont joué un rôle important en tentant de chercher une solution politique au dossier libyen », a indiqué Hu Jintao, ce qui montre leur détermination à ce que les pays africains usent d'une méthode africaine pour résoudre un problème africain. » Politique de non-ingérence Que chacun se mêle de ses affaires et les vaches seront bien gardées, la politique de non-ingérence de la Chine n’est pas nouvelle mais ce coup de téléphone témoigne bien ici d’une certaine impatience du pouvoir chinois. Après s’être abstenu, tout comme la Russie, lors du vote de l’ONU autorisant les frappes sur la Libye, Pékin a consulté tour à tour les représentants du gouvernement libyen et les rebelles. Et Hu Jintao répète aujourd'hui sa demande de cessez-le-feu immédiat. Ce coup de fil intervient aussi alors que Paul Biya est en visite à Pékin. Le président camerounais a lui aussi condamné les frappes de l’Otan en Libye et réclame un règlement du conflit par le dialogue.

SaANTE :Empêcher l’infection du paludisme et de la toxoplasmose sera peut-être bientôt possible?

Une étude parue dans la revue Science fait état d’avancée dans la recherche pour empêcher l’infection du paludisme et de la toxoplasmose. Il s’agit du processus qui bloque l’invasion de certains parasites comme le plasmodium falciparum, responsable du paludisme -une maladie qui tue chaque année plus d’un million de personnes- ou celui de la toxoplasmose.
L’équipe française a étudié les mécanismes liés à l’invasion de la cellule-hôte, par certains parasites responsables de nombreuses pathologies chez l’homme et l’animal. La structure élucidée, composée de protéines, permet à l’infection de se développer. Des résultats essentiels afin de trouver le moyen d’empêcher le parasite de se multiplier.

mardi 26 juillet 2011

ACTU A LA UNE :Côte d'Ivoire : le CICR a rendu visite à Laurent Gbagbo

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé vendredi 22 juillet 2011 avoir effectué une série de visites en Côte d'Ivoire à un groupe de personnes détenues ou sous résidence surveillée, parmi lesquelles figure l'ancien président Laurent Gbagbo. Toutefois, l'ONG n'a pas rendu publiques ses éventuelles observations sur les conditions de détention, qu'elle entend réserver au gouvernement ivoirien. Les visites ont eu lieu du 18 au 21 juillet à Bouna, Boundiali, Katiola, Korhogo et Odienné, dans le nord du pays, précise un communiqué, indiquant que « l'accès à toutes les personnes arrêtées en lien avec la crise post-électorale a été toujours une priorité pour le CICR ».

ECONOMIE:La bataille de la dette américaine : un combat politique

Barack Obama se dit toujours confiant mais le président américain avait annoncé qu’il fallait trouver un accord avant ce vendredi 22 juillet 2011. Sinon les Etats-Unis ne pourront échapper le 2 août prochain à un défaut de paiement. Mais démocrates et républicains n'ont toujours pas réussi à s'entendre pour relever le plafond de la dette qui est bloqué aujourd'hui à un peu plus de 14 000 milliards de dollars. Cela fait pourtant deux mois que des négociations ont commencé. Les Etats-Unis connaissent une véritable guerre de la dette, une guerre politique.
« Ce débat politique pourrait mener à une crise économique sans précédent », répète le camp Obama depuis mi-mai. Le président américain voulait à tout prix régler cette affaire avant ce vendredi soir. Car le 2 août prochain, les Etats-Unis seront en défaut de paiement et pour qu’une loi soit votée et appliquée, il faut compter une dizaine de jours. L'affrontement est de taille et personne ne doute de l'enjeu. Les deux parties ont un point d'accord : il faut relever le plafond de cette dette. Mais avec la perte, l'an dernier, de la majorité au Sénat, l'une des deux chambres du Congrès, tout se complique pour l'administration Obama. « Des négociations sont la seule issue possible sinon la première puissance économique mondiale sera en cessation de paiement », confirme Christophe Destais, le directeur adjoint du CEPII, le principal centre français d'étude et de recherche en économie internationale. « Et à ce moment là, les services publics tourneraient au ralenti, certains salaires de fonctionnaires commenceraient à ne plus être payés », poursuit Christophe Destais avant de préciser : « C’est la stratégie de certains républicains qui souhaitent que ce défaut résonne comme un coup de massue ». Faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre Les républicains sont donc en position de force. Et en jouant la montre, les plus radicaux d'entre eux espèrent réussir à faire pencher la balance des négociations de leur côté. Tout en prenant part aux discussions, John Boehner, le président républicain de la Chambre des représentants, se veut intransigeant. Il répétait, il y a quelques jours encore, qu’ils « n'acceptent pas de relever le plafond de la dette sans une baisse des déficits et une baisse de la dette. » Pour les conservateurs, une hausse de l'impôt n’est pas non plus imaginable, selon John Boehner : « Nous ne voulons pas non plus une augmentation des impôts parce que cela détruit les emplois. Nous voulons vraiment des coupes dans le budget et cela est possible uniquement avec de vraies réformes dans les années qui viennent. » Cette attitude est décriée par les démocrates mais aussi par certains républicains modérés. La semaine dernière, trois sénateurs conservateurs, plutôt centristes, ont créé avec trois démocrates un groupe pour tenter d'accélérer le rapprochement des positions. Une initiative qu’a saluée Barack Obama qui annonce : « Le gang des six ou même des sept, parce qu'un nouveau sénateur républicain les a rejoints, ont proposé des solutions qui sont proches de ce que je souhaite. Ce qu'ils disent c'est que nous devons réduire nos dépenses intérieures et nos dépenses militaires. Nous devons être sérieux sur le système de santé et nous devons créer de nouveaux revenus. Il faudra faire des sacrifices mais ces sacrifices toucheront tout le monde. » La bataille pour l'élection présidentielle de 2012 déjà lancée Les deux camps se préparent à l’élection de l’an prochain. Les républicains jouent leur va-tout. Ils tentent de montrer l'incapacité de leurs adversaires démocrates au niveau économique. Ils espèrent aussi décrédibiliser l'actuel locataire de la Maison Blanche. « Les républicains sont assez pessimistes sur leurs chances de l’emporter l’an prochain. Les démocrates sont eux assez prudents parce qu’ils savent que si le chômage ne baisse pas, il sera difficile à Barack Obama de défendre son bilan », analyse Vincent Michelot, professeur d'histoire politique américaine à l’Institut de Sciences Politiques de Lyon. « Mais il ne faut pas oublier qu’il y aura aussi des élections législative en 2012 », rajoute ce spécialiste. Pour l'instant, le pari des conservateurs n'est pas gagnant. Dans un récent sondage commandé par le groupe de presse américain CBS, 71% des Américains désapprouvent la manière de négocier des républicains. Ils sont moins sévères avec l'actuel président. Mais près d'un sur deux regrette quand même la manière dont il gère cette crise.