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jeudi 17 février 2011

FAITS DIVERS :Après cinquante ans de baisse, Paris regagne des habitants



L’exode des familles qui partent en banlieue pour gagner quelques précieux mètres carrés se tarit.
Malgré le manque de logements, la capitale gagne désormais 10 000 habitants chaque année.
Les loyers flambent, le prix du mètre carré atteint des sommets. Pollution, embouteillages, promiscuité... Et pourtant, la capitale ne fait plus fuir ses habitants. Après plus d’un demisiècle de baisse continue, la population de Paris est repartie à la hausse. Les résultats de la dernière campagne de recensement confirme cette tendance : la capitale compte quelque 10 000 habitants de plus chaque année, soit l’équivalent d’une ville comme Dinard.
Le cap des 2,2 millions franchi. Selon les calculs de l’Insee, la « population légale » de la capitale au 1er janvier 2008 (le dernier chiffre connu) a été estimée à 2 233 818 habitants. C’est 18 000 de plus que l’année précédente, mais c’est surtout près de 100 000 Parisiens de plus qu’en 1999. L’équivalent de la population de Rouen « absorbée » en une décennie. Le maire, Bertrand Delanoë, y voit « le signe d’une ville en mouvement » qui a retrouvé son attractivité.
Plus de naissances, moins de décès. Depuis 1999, 31 600 naissances ont été engistrées chaque année. Ce regain de natalité est plus marqué à Paris que dans le reste de la France. Autre spécificité : le taux de mortalité (7,2 pour mille en 2007) est inférieur de près d’un point et demi à la moyenne nationale. en partie par un phénomène de départs au moment de la retraite qui limite le vieillissement de la population.
Plus de départs que d’arrivées. Le solde migratoire, c’est-à-dire la différence entre les départs et les arrivées de population, reste négatif : de l’ordre de - 0,4 % par an. L’exode des Parisiens, et notamment celui des familles, a cependant tendance à se ralentir.
Le logement ne suit pas. La production de logements (la Ville de Paris finance 6 000 logements sociaux par an) ne suffit pas à absorber la poussée démographique. Conséquence : le nombre moyen d’occupants par logement vient de repartir à la hausse. La capitale garde en tout cas encore un grande marge de progression. En 1960, Paris comptait en effet... 2,6 millions d’habitants.